Socioloog Jean-Pierre Garnier over de manier waarop de stedelijke ruimte ingericht wordt in functie van de veiligheid:
Il s’agit, par le biais de l’aménagement urbain, de placer la ville sous haute surveillance et de pouvoir mieux contrôler les citadins pour les protéger contre… eux-mêmes. Dans une société qualifiée de ’vulnérable’ aux ’menaces’ que le système capitaliste ne cesse d’engendrer, ’l’ennemi’ est, en effet, de moins en moins définissable. Intérieur ou intérieur, réel ou virtuel, local ou global, il peut revêtir des visages multiples : le délinquant, ’l’incivil’, le mendiant, le zonard, l’étranger, le contestataire, le manifestant, l’insurgé, le subversif, le terroriste… Autant dire qu’il se fond dans la population au point de se confondre avec elle.”
Beluister zijn tussenkomst tijdens een “université populaire” georganiseerd door Les Amis d’Orwell via souriez.info. Lees ook het artikel dat Jean-Pierre Garnier in 2002 schreef over “l’aménagement urbain à l’heure sécuritaire” (word, 90 kB).